Renaud Lunardo a publié dans Décisions Marketing une tribune sur le marketing sensoriel… il se pose alors trois questions fondamentales : « Le marketing sensoriel représente-t-il seulement un outil stratégique destiné à renforcer le positionnement de l’enseigne ? Doit-il davantage être vu comme un vecteur de marketing relationnel ou comme un outil transactionnel pour influencer subrepticement le comportement en magasin du consommateur ? Dans ce dernier cas, le consommateur ne se sent-il pas l’objet d’une « manipulation sensorielle » ? » …
Au travers de quelques exemples l’auteur finit par conclure sur les points suivants : * En renforçant le pouvoir évocateur de l’atmosphère du magasin, la stimulation sensorielle permet à l’enseigne de bâtir un positionnement clair ; * En créant un environnement induisant des émotions chez le consommateur, le marketing sensoriel lui permet de vivre la fréquentation du magasin comme une expérience unique, apte à influer positivement sur sa relation avec le distributeur ; * Le marketing sensoriel peut néanmoins s’avérer nuisible à la relation entretenue avec le consommateur si celui-ci vient à l’interpréter comme un moyen de le manipuler. L’auteur conclue aussi qu’il existe des disparités importantes selon la nature du réseau entre distributeur intégré (Casino, etc.), réseau de franchisés (Jardiland, etc.), réseau d’indépendants (Système U, etc.) et la taille du réseau (les plus petits étant plus agiles que les gros réseaux avec de nombreux points de vente). Pour plus d’informations : Lunardo R. (2011), Quelle marketing sensoriel pour le point de vente ?, Tribunes de DM, Décisions Marketing, 62, 73-75
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