On le sait, le shopping est aujourd’hui devenu un loisir à part entière, au même titre que les activités sportives ou culturelles. Au-delà de l’achat, le shopping procure un ensemble d’expériences variées et complémentaires, allant de la socialisation au divertissement.
En ce sens, il contribue à la qualité de vie des consommateurs, et marketeurs comme retaileurs peuvent donc jouer, à travers leur espace de vente, sur le bien-être de leurs clients. Oui, mais comment ?
Il faut savoir, avant toute chose, que le shopping contribue à la qualité de vie à travers 4 domaines :
- La consommation, c’est à dire l’acte d’achat en tant que tel
- La vie sociale, qui renvoie aux interactions que le consommateur pourra avoir avec ses pairs, ou avec les vendeurs
- Le divertissement, qui fait écho à la dimension récréationnelle de l’achat d’une part, mais aussi à l’offre de divertissements proposée par le lieu de vente (cinéma, restaurants, …)
- La vie de la communauté : le shopping permet de se sentir appartenir à une communauté de consommateurs, et de manifester cette appartenance.
Tout l’enjeu est donc de savoir quoi mettre en place pour atteindre efficacement le consommateur et se positionner comme une marque vecteur d’émotions et de sensations agréables. L’objectif général étant d’affecter positivement la façon dont il va percevoir le point de vente, à la fois en terme de fonctionnalité et d’affectif. On distingue en fait 6 points clés sur lesquels se concentrer :
- La fonctionnalité, c’est à dire les aspects pratiques perçus d’un point de vente
- La commodité, ou encore la facilité avec laquelle on va trouver ce que l’on cherche, sans avoir le sentiment de produire un effort.
- La sécurité, qui renvoie au fait de ne pas craindre un incendie, une agression ou des violences dans l’enceinte du magasin.
- Le niveau de loisir : plus ils seront nombreux, plus le bien-être des consommateurs augmentera.
- L’atmosphère générale, c’est à dire l’ambiance générale des lieux. Le magasin est-il accueillant, stimulant, chaleureux, … ?
- L’identification : plus on s’identifie au point de vente, mieux on se sent. Attention donc à renvoyer une image en accord avec sa cible.
Des axes finalement simples, mais dotés d’un fort potentiel de conversion.