La semaine dernière se tenait le salon VivaTech édition 2022, grand événement de la tech mondiale. Comme tous les ans, de nombreuses verticales sectorielles sont traitées : logistique, transport, énergie / climat, éducation, télécom, Internet, … et retail ! Mediavea a visité le salon avec son regard de spécialiste dans l’univers du retail.
Metaverse ou multiverse ?
Sans surprise sur le salon globalement et pour les univers du retail et des services, les technologies du métavers étaient en bonne place, juste après celles de l’IA. Ainsi il était assez aisé de retrouver les NFT, les crypto-actifs de tout genre, et les univers persistants plus ou moins ouverts (et plus ou moins en immersion) appelés désormais metaverses.
Ainsi BNP Paribas, LVMH ou encore McKinsey présentaient leur vision autour de ce type de technologie, tournée vers le service ou l’expérience client. Carrefour a déjà aussi testé ce type de technologie pour des entretiens de recrutement.
Sans pour autant avoir vu des choses renversantes sur ce sujet, les prévisions de valorisation sont de l’ordre de 5 000 milliards de dollars (!) à l’horizon 2030 pour 5 milliards d’utilisateurs du (des ?) métavers. Normal que toutes les industries explorent ce sujet… l’éducation n’est d’ailleurs pas en reste avec les initiatives de NEOMA Business School autour de leur campus virtuel, dès 2020 ! Le phénomène ne va probablement qu’accélérer dans les prochains temps tant la hype est forte (au sommet du Hype Cycle de Gartner !).
Et l’audio dans les magasins alors ?
A Mediavea, la musique dans les magasins c’est notre coeur de métier ! Le son était assez présent sur VivaTech avec des interfaces spécifiques pour créer de la musique (pas vraiment nouveau comme sujet), mais aussi le son directionnel, tel un rayon laser audio, à l’instar de la société Akoustic Arts. Cette technologie est intéressante car elle permet de créer une expérience sonore travaillée dans le cadre d’un parcours client en magasin.
Enfin, les écrans silencieux « sound is silence » d’Odiho qui personnalisent complètement l’expérience audio autour d’un contenu diffusé sur un écran par un streaming de l’écran vers le mobile du spectateur. Un moyen d’éviter un brouhaha incessant, une pollution sonore, face à l’affichage dynamique qui se développe en point de vente.
A la recherche de l’expérience phygitale
Une autre tendance importante qui ressortait du salon VivaTech, c’est évidemment le rôle du numérique dans la création d’expériences en magasin. Evidemment, à grand renfort d’écrans, le contenu est roi ! C’est la philosophie que nous avons à Mediavea pour l’affichage dynamique en magasin : il faut raconter une histoire avec ses visuels, il faut créer une expérience… juste positionner des écrans n’apporte aucune valeur. C’est ce qui explique l’arrivée d’acteurs comme ArtPoint qui propose de valoriser la culture et l’art par le numérique (et c’est très chouette ce qu’ils font) ou encore les mises en avant combinant objets physiques et contenus numériques. C’est l’intrication de plus en plus forte du « monde numérique » et du « monde réel » dont il est clair que la somme deux forme notre monde d’aujourd’hui.
La data, toujours la data pour le retail
L’autre technologie particulièrement présente correspond à celle de l’IA, du machine learning et plus globalement de la data pour toujours mieux adapter son offre, interagir avec ses clients à travers la vitrine, avec des avatars vendeurs, etc. Les opportunités de remonter de la data et d’enrichir la donnée deviennent particulièrement nombreuses avec des interactions qui se fluidifient fortement (voir DeepBrain AI par exemple) !
Le monde du retail continue de bouger
Comme beaucoup d’autres secteurs, le monde du retail et des services continuent leur transformation numérique à grande vitesse. Les différents acteurs testent donc de nombreuses innovations d’un côté tout en continuant d’explorer le smart shop et l’expérience phygitale pour maintenir une présence forte face à l’e-commerce.
Vivement VivaTech 2023 pour continuer d’observer cette trajectoire d’évolution dans laquelle nous sommes finalement tous acteurs.